Je fais partie de la frange marginale (4%) du corps électoral qui a glissé un bulletin V. Pécresse dans l’urne lors de la dernière élection présidentielle. Et pourtant, je ne me reconnais ni dans le Chiraquisme ni dans le Sarkozysme.
Notre famille politique a, à plusieurs reprises, fait des états généraux. Force est de constater que nous n’avons jamais appliqué les dispositions sorties de ces concertations lorsque nous étions en situation de le faire.
C’est bien la raison pour laquelle la confiance est rompue avec nombre de nos anciens électeurs. Ils nous reprochent, à juste titre, notre inaction, notre manque de courage politique et le manque de sincérité dans les convictions de certaines personnes qui ont exercé ou exercent encore des responsabilités dans nos rangs.
L’actualité nous montre chaque jour à quel point notre pays est déclassé : des services publics à l’agonie, une paupérisation massive, une insécurité sans égale en Europe, un endettement massif, un effondrement de la cohésion nationale, un niveau d’instruction et d’éducation de notre jeunesse en chute libre…. Ce déclassement s’est opéré au cours des 40 dernières années.
Au cours de ces 40 années, notre famille politique a été aux responsabilités durant 17 ans (12 ans Chirac et 5 ans Sarkozy). Qu’avons-nous fait pour endiguer radicalement cette dérive ? Quel programme issue d’états généraux a t’il été appliqué avec détermination et sans faillir ?
Pour retrouver la confiance des français, nous devons, en préalable de nos états généraux, renier clairement les mandatures Chirac et Sarkozy. Nous devons demander pardon à la France et aux français pour notre inaction et pour ne pas avoir utilisé nos mandatures pour protéger notre pays.
Sans ce travail, sans concession, d’introspection préliminaire, nos efforts louables pour construire un programme d’alternance seront vains.
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Je peux comprendre ton point de vue sur la responsabilité de notre formation politique dans la situation actuelle de notre pays. Cependant, je ne vois pas en quoi s’en prendre à des membres des personnes qui ont appartenu, voire appartiennent encore, à notre famille politique peut nous aider à apporter des solutions.
En revanche, identifier les erreurs, soit collectives soit individuelles de membres de notre formation, peut contribuer à édifier un projet adéquat et salutaire pour notre pays.