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Création d’un “homicide routier”

Aujourd’hui, le code pénal distingue l’homicide volontaire de l’homicide involontaire, selon que l’auteur des faits a eu l’intention ou non d’attenter à la vie de la personne qui a été tuée.

Actuellement, les victimes ou les familles de victime sont heurtées par la qualification “d’involontaire” notamment lorsque l’auteur était sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants. En effet, si le conducteur n’a pas eu l’intention d’attenter à la vie de la personne décédée, il a sciemment pris la route après consommation de produits incompatibles avec le fait de prendre le volant.

Le gouvernement souhaite créer la qualification d’“homicide routier”, a fait savoir Matignon, dimanche 16 juillet, à la veille d’annonces de la Première ministre Elisabeth Borne sur la sécurité routière.

La nouvelle qualification “ne change rien sur le plan de la répression mais elle a une forte dimension symbolique”, fait valoir Matignon. Cela marque l’importance de “donner un nom à ce comportement”, et souligner son “caractère inacceptable”. Il s’agit d’un acte pour “mieux accompagner les victimes” et “mieux les reconnaître”. Les blessés sont également concernés : les blessures, à l’avenir, seront qualifiées de “routières” et non plus d’“involontaires”.

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Article rédigé par Françaises Français

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3 commentaires

  1. Marie et Lacan partent du principe que le packaging n’a aucun intérêt…
    Je peux comprendre cette position, cependant, étant concerné en premier lieu puisque mon épouse et ma fille de 9 ans ayant été tuées dans un “accident” de la route, par un jeune qui roulait à 120km/h en agglomération, téléphone en main et grillant un feu rouge devant une gendarmerie, je peux vous assurer que le terme d’homicide involontaire est tout bonnement insupportable pour les familles des victimes.
    Autres point positif à cette proposition : rien n’empêche, à l’avenir, que ce nouveau délit voit ses peines ajust