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Déserts médicaux

La formation d’un médecin coûte cher à la société. Il serait donc normal que dès l’obtention de son diplôme, à l’image de ce qui se pratique chez les militaires, le nouveau médecin doive 2 ou 3 ans (à définir) de service à la société. 

Je propose que les nouveaux diplômés soient placés d’office dans des petites communes en manque de médecin, par groupes de 2.

En effet, d’une part, lorsqu’on débute, on manque cruellement d’assurance et de confiance en soi. La présence d’un confrère, même également débutant est rassurante. D’autre part, il se peut que, durant ces 2 ou 3 années contraintes, le jeune professionnel ait créé des liens avec sa clientèle et découvert également les avantages de sa situation et décide de s’installer définitivement.

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Article rédigé par Jean ROUMEGOUX

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5 commentaires

  1. Il faudrait commencer par avoir un nombre suffisant de médecins formés. Sont en cause : le numerus clausus toujours pas ajusté à la demande, la féminisation de la profession (beaucoup d’abandons), l’autorisation de “spécialités” qui apportent rien sur le plan des urgences : nutrition, phytothérapie, homeopathie, acupuncture etc … etc … Quant on pense que la spécialité choisie en premier au concours de l’internat, c’est la chirurugie esthétique !! Evidemmment, ça paie et peu d’urgences. Les spécialités proposées devraient se faire en fonction des besoins réels de la population.

  2. Exiger des efforts qu’on ne demande pas à soi-même, c’est un comportement de gauche.
    Pourquoi les médecins devraient-ils se faire imposer leur lieu d’exercice plus que les boulangers, les épiciers, les plombiers, etc dont nous manquons dans bien des endroits ?
    Les militaires sont à part, et les médecins n’ont aucune similitude de service a priori.
    Les français dégainent facilement “il a fait le serment d’hippocrate”, c’est facile quand on n’est pas médecin. Mais chaque mode de vie et lieu de vie contient avantages et inconvénients, nous avons tous le choix de vivre plutôt qu’en ville

    • Il y a une différence entre un boulanger et un médecin, l’un est remboursé par la sécu pas l’autre. Quand l’argent de l’état est distribué, l’état à des droits et cela doit correspondre au besoin de la population.

  3. Bonjour, je pense que c’est une vision simpliste de la problématique. Les médecins durant l’internat remboursent déjà leurs études. Ils font des gardes travaillent de nuit …Par ailleurs les internes de médecine générale sont déjà «  réquisitionnés » une année de plus pour leurs études.

    Il faut inciter au travail « multisite », avec le dossier médical informatisé c’est possible. Mettre en place une prime 1 jour par semaine travaillé à 45 min/ 1h de son travail habituel dans un désert médical. 1 jour par semaine permet un équilibre de vie familiale – un rythme de travail différent….

    • Bonjour
      Peu de pays au monde offrent la possibilité de se former quasi gratuitement en tant que médecin .
      Ainsi je trouverais absolument normal qu’en échange le médecin doivent s’installer où les citoyens qui lui ont payé ses études pour partie ont besoin de lui .
      On pourrait imaginer un parcours de formation privé qui serait financé par l’étudiant ( comme bien d’autres formations supérieures ) qui offrirait la possibilité à ceux qui se sont financé leurs etudes ( crédit étudiant ?) de s’installer sur la côte d’azur par exemple.