Notre première ministre a sanctionné les gens qualifiés mais sous-payés, principalement du secteur restauration, en mettant carrément au chômage de vrais cuisiniers, pâtissiers et boulangers, pour permettre d’embaucher des gens non qualifiés, issus des filières légales ou non de l’immigration, tout en justifiant les bas salaires en conséquence.
Comment accepter que des gens qualifiés continuent à travailler 70 à 80 heures par semaine, en saisonnier, dans des cuisines à 65 °, pour des salaires de 1400 € net, à qui on promet un salaire supérieur pour la saison suivante ?
Où sont les contrôles de nos inspecteurs du travail, qui pourraient vérifier les vrais horaires de travail du personnel ?
Lors d’un week-end à Paris, avec le public attablé en terrasse, nous avons pu constater les énormes délais, les inversions de plats, et donc le manque de sérieux de ces personnels étrangers.
N’aurait-il pas été plus courageux de demander à la branche restauration par l’UMIH, de payer correctement des gens qualifiés, plutôt que d’alourdir l’ardoise en mettant au chômage un grand nombre d’entre eux ?
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