Depuis la rentrée 2021, l’Assemblée Nationale a voté une loi rendant l’instruction obligatoire en établissement scolaire dès 3 ans, et interdisant l’instruction en famille, sauf sur dérogation (loi n°2021-1109 du 24 août 2021). La raison avancée pour justifier cette privation de libertés est le « respect des principes de la République et la lutte contre le séparatisme ».
L’instruction pour tous est un droit fondamental de l’enfant instauré par Jules Ferry il y a plus d’un siècle. Il est du ressort de l’État de s’assurer que chaque enfant ait accès à ce droit, pour le bien de l’enfant et de toute la Nation. Décider de la manière dont cette instruction est donnée aux enfants est en revanche une liberté fondamentale des parents, premiers instructeurs, qui ne doit en aucun cas être bafouée comme cela est actuellement le cas.
Chaque parent est le plus à même de connaitre les besoins de son enfant, et doit pouvoir avoir le droit de donner une instruction en famille à son enfant s’il le souhaite. Beaucoup d’enfants ont pu rester de tout temps avec leurs frères et sœurs durant les années de maternelle à la maison, cette instruction était donnée de manière tout à fait naturelle, dans la cellule familiale. Certains parents font également le choix de se consacrer à leur famille en leur procurant une instruction à la maison pendant toute la scolarité. De quel droit le législateur peut-il les en empêcher ?
La lutte contre le communautarisme ou le séparatisme est le prétexte utilisé par le gouvernement pour contraindre ces familles faisant le choix d’un mode d’instruction différent. Cette problématique touche une minorité des familles faisant l’instruction en famille. Ce séparatisme doit être débusqué par les services sociaux et non par l’Education Nationale.
Il est primordial d’autoriser de nouveau l’instruction en famille, droit fondamental des parents et des enfants.
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Globalement non; mais dee 3 à 5 ans, d’accord, et la lutte contre le séparatisme doit avoir d’autres moyens que cette simple interdiction, c’est sûr, et surtout, comme d’habitude, les turpitudes de quelques uns affectent tout le monde.
Cela dit, après 5 ans, il est nécessaire et urgent de faire vivre l’enfant ailleurs que dans le cocon familial, il soit s’aguerrir, apprendre à partager, respecter, écouter, obéir etc et cela se fait en communauté à l’école.
Enfin, bien que nombre de professeurs soient incompétents ou pire, militants, les parents n’ont pas forcément les capacités souhait
Il n’y a pas à débattre. L’école à la maison est garantie par la constitution. Point.
Pour le reste, seules les personnes ayant des enfants en âge d’être scolarisés sont concernées.
Sur le fond, il est fascinant d’observer les Français réclamer qu’on leur enlève leurs droits. C’est à peine croyable. Vous viendrez geindre le jour où votre enfant étouffera sous un masque obligatoire, ou sera dans une salle de classe chauffée à 10°C ou sera harcelé. Le personnel de l’école vous expliquera que “c’est parce que vous couvez trop votre enfant qu’il est harcelé” et vous ne pourrez rien y fa
Un véritable parcours du combattant pour les familles qui ont entrepris depuis plusieurs années l’instruction en famille, pour des prétextes divers mais très souvent aux antipodes du séparatisme, sachant que 98 % des contrôles faits par les inspecteurs de l’éducation nationale révèle un bon niveau d’instruction… 0,06 % seraient concerné par le séparatisme. Ce prétexte est utilisé pour demander une autorisation aux familles, qui en 2023, est refusée dans un pourcentage énorme de situation, conduisant les familles à s’engager dans des procédures très lourdes de RAPO et de tribunaux …
Totalement d’accord avec vous. Ce point n’est pas négociable.
Les parents sont les 1ers éducateurs de leurs enfants. Malheureusement, tout ce qui se passe depuis 2017 va dans le sens contraire :
– école obligatoire dès 3 ans (bientôt 2 ans),
– raccourcissement des vacances scolaires
– journées de 8 h à 18 h
– SNU
– persécution des écoles hors contrat.
Ca suffit ! C’est à mon sens l’une des causes de la dénatalité.
Je trouve que ce serait une très mauvaise idée.
Cela pouvait se concevoir tant que la société française était homogène, c’est-à-dire européenne et chrétienne, partageant les valeurs de la civilisation européenne, l’importance voire la primauté de la raison, l’acceptation de la critique, les droits de l’homme et les valeurs de la République, en particulier la laïcité.
Ce n’est plus vrai actuellement avec 15% environ de la population de confession musulmane qui a d’autres valeurs que celles énoncées plus haut et qui veut garder son identité sans faire société.